Douches jumelles pour cette maison contemporaine.








Des briques de chanvre posées avec soin, dans une grande longère entièrement rénovée, au coeur de cet endroit magique qu’est le Golfe du Morbihan. Que du bonheur sur ce chantier en chanvre de finition, angles serrés et le tout bien blanc.
Au dernier étage de cette toute petite maison toute en hauteur face aux montagnes d’Auvergne… En accompagnement de chantier avec une équipe de choc. Les montants bois nous servent bien à calepiner les murs, et resteront ensuite en place pour servir de points d’accroches pour des fixations d’étagères, par exemple.
C’est ma troisième fois au château, cette fois ci dans le couloir et la « salle zen ». C’est toujours avec grand plaisir que je retrouve cette ambiance unique, ce lieu magique, l’extrême gentillesse de la gardienne des pierres. Et le même support, un enduit bâtard gratté projeté dans tout le château (hérésie), sur lequel j’interviens sans sous-couche, à la chaux hydraulique et au chanvre gros.
Un chantier d’hiver, au bord de la mer. En deux passes pour une épaisseur moyenne de 3 cm. La capacité de transformation des murs en très peu de temps est ce qui me fascine avec cet enduit chaux et chanvre. À noter, le chanvre permet aussi de bloquer les remontées de suie. Plus pratique que la méthode de la bouse de vache !
Patine sur chaux chanvre pour un cabinet de soin.
La patine ne pouvant être uniforme (le pigment va s’accrocher dans les différentes aspérités du support), j’ai choisi de jouer avec cette particularité en insistant sur certaines zones. Le chaux-chanvre se prête particulièrement à ce jeu de par son séchage très lent qui permet de travailler « a fresco » pendant 48 à 72h (avant que le mur se mette à transpirer), et donc de passer plusieurs couches de patine.
Une création commune avec ma cliente qui a toujours des inspirations qui me donnent envie de la suivre et me permettent de chercher comment faire pour y arriver…
Enduit chaux et sable en 0-2 (1 cm), car l’envie est de garder une structure pas trop lisse. Sur fibre de bois et fermacell, avec patine blanche sur le blanc, et différents bleus sur un enduit bleu.
Avec mon collègue Gaby, le tout premier pour nous deux, dans le cadre de notre boulot. Nous sommes à l’époque salariés dans une petite entreprise d’éco-construction. Nous dormons dans un tout petit gîte douillet à côté du chantier, ce qui nous permet de nous lever en pleine nuit pour aller sur le chantier. La cliente vient nous soutenir avec une bouteille d’alcool de pommes. Le bon vieux temps ! Et un apprentissage sur te tas !
Le tout premier en autonomie. Ocre rouge à 20%, le maximum. J’ai eu peur, je me suis levée la nuit, j’ai transpiré. Je n’ai pas voulu être payée. Et tout s’est finalement bien passé, la seule pression que j’ai eue étant celle que je me suis mise toute seule !